Des transports en camion qui durent parfois jusqu’à quarante heures. Transports pendant lesquels les jeunes veaux sont tassés les uns contre les autres, sans nourriture (en l’occurrence, les veaux non sevrés boivent du lait, ils ne se nourrissent pas de foin), et sans eau. Les plus faibles vont mourir pendant le trajet. D’autres seront blessés. Tous souffrent le martyre, alors même qu’ils sont destinés à finir à l’abattoir dans seulement trois à six mois, après avoir été engraissés.
Certains animaux meurent pendant le transport
Ce sont ces conditions de transport inacceptables et illégales que dénoncent plusieurs associations de défense de la cause animale, en utilisant l’arme désormais « banale » des vidéos, montrant ces animaux passant leur museau ou leur langue à travers les barreaux du camion qui les transportent. Ils sont assoiffés.
Les associations de défense de la cause animale rappellent que les animaux sur pieds ne sont pas des marchandises, mais des êtres vivants. Une directive européenne de 2005 fixe d’ailleurs leur sort : « nul ne transporte ou ne fait transporter des animaux dans des conditions telles qu’ils risquent d’être blessés ou de subir des souffrances inutiles ». Reste à la faire respecter, pour les quelques 1,3 million de veaux qui circulent en Europe chaque année, quittant la ferme où ils sont nés, pour rejoindre le centre d’engraissement où ils vont vivre un peu, puis mourir…