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Association de consommateurs ORGECO 54 NANCY, lorraine, meurthe et moselle, moselle, vosges

12 novembre 2017

FIN D'ORGECO 54

Les associations de consommateurs dénoncent les baisses de subventions prévues pour 2018

Le ministère de l'Economie compte diminuer de 40% les subventions attribuées aux associations de consommateurs dans le cadre du projet de loi de finances 2018. Une annonce qui inquiète les quinze associations concernées.

La survie des associations de consommateurs serait-elle mise en péril? Dans le cadre du projet de loi de finances 2018, l'exécutif envisage en effet de réduire de 40% les subventions allouées à l'Institut national de la consommation (INC) ainsi qu'aux quinze associations de consommateurs agrées. Une nouvelle qui n'a pas été sans provoquer la colère des mouvements associatifs. En vue d'éteindre la polémique, un amendement a été déposé mercredi en commission parlementaire pour minorer à 5% la baisse des crédits pour ces associations. A Bercy, on souligne que «la réduction de la coupe des subventions aux associations devra être compensée par des économies ailleurs».

Toujours est-il que cette nouvelle coupe viendrait s'ajouter à la baisse progressive des subventions depuis cinq ans (-2,10% en 2016 et -8,35% en 2017), qui s'est élevée à une réduction globale de 35% pour tous les acteurs de la défense des consommateurs. Conséquence directe de ces réductions: moins de protection pour les consommateurs, moins de recours judiciaires et moins de médiations face aux entreprises qui vendent des biens et des services aux consommateurs.

 

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C'est la DGCCRF (la Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui a annoncé le 30 octobre à l'Institut National de la Consommation (INC), l'établissement public au service des consommateurs et de leurs associations, la prévision de réduction significative de leur crédit d'intervention. Une menace, non seulement pour l'INC qui publie mensuellement le magazine 60 millions de consommateurs mais aussi pour les centres techniques régionaux de la consommation (CTRS) et les quinze associations françaises agrées (UFC-Que choisir, Confédération générale du logement, Familles de France...).

«Une mise à genoux des associations»

L'annonce de ce coup de rabot a eu l'effet d'une bombe chezles associations concernées . «Le gouvernement fait ses coupes budgétaires dans la plus grande discrétion, il rogne là où ça fera le moins de bruit» explique-t-on à l'AFOC» (Association Force ouvrière de consommateurs). En effet, pour une majorité d'associations de consommateurs, ce financement est vital. Né dans les années 1970, le mouvement consumériste, contre-pouvoir face aux entreprises représente avant tout un moyen pour les consommateurs de faire valoir leurs droits, à moindre coût. Des revendications relayées par les autres associations, notamment par le président du Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL), Jean-Marie Bonnemayre qui a pour sa part affirmé que «certaines associations pourront pas supporter cette baisse des subventions et disparaîtront, inévitablement».

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La nécessaire indépendantisation des associations

Et si la coupe sera difficilement supportable pour le tissu associatif, elle ne représenterait que «de petites économies pour l'Etat», toujours selon le président de CNAFAL qui dénonce par ailleurs «une décision complètement absurde». Elle correspondrait selon lui à sa volonté de voir les associations se détacher progressivement du financement public. «On suit une espèce de logique selon laquelle l'Etat devrait se désengager de tout pour accompagner une libéralisation toujours plus accrue du marché» a expliqué Jean-Marie Bonnemayre avant de s'alarmer: «mais c'est complètement paradoxal car plus le monde est libéralisé, plus les associations de consommateurs, leurs actions et leurs études s'avèrent indispensables pour accompagner le consommateur».

«Remettre les choses en leur contexte»

Des accusations nuancées à Bercy qui a exhorté pour sa part tous les acteurs du mouvement consumériste à «remettre les choses en leur contexte», rappelant les disparités entre associations. Si Familles de France par exemple est dépendante à 80% des subventions, ce n'est le cas de l'Union Nationale des Assiciations Familiales (UNAF), qui ne dépend des subventions qu'à hauteur de 1%. En effet, Familles de Frances a touché 254 0000 euros de subventions en 2017 pour un budget qui s'est élevé à 295 138 euros tandis que l'UNAF, pour un budget 2017 de 9,6 millions d'euros, a reçu 77 000 euros de subventions. «Il est évident que très peu d'associations sont très concernées par la baisse» a précisé un porte-parole à Bercy, pointant par ailleurs la possibilité pour les associations dépendantes «de trouver d'autres ressources possibles».

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Et dans les quinze associations concernées, des pistes de financement alternatifs ont effectivement été évoquées. L'association Consommation Logement Cadre de Vie (CCLV), l'une des plus importantes associations françaises de consommateurs et d'usagers a mis en lumière ces potentielles sources de financement. Parmi elles: «une partie des amendes infligées par l'Autorité de la Concurrence» et «un très faible pourcentage des dépenses publicitaires engagées par l'ensemble des secteurs professionnels» pourraient servir de nouvelles «bases» aux ressources des associations. L'INC a toutefois souligné que ces «pistes» ne «pourraient être utiles que sur le moyen ou le long terme». Et pour cause: Les changements «structurels qu'elles nécessiteraient».

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2 août 2017

Crit air à Paris

Crit'Air : circuler en zone de circulation restreinte sans vignette sera bientôt verbalisé

Illustration 1Crédits : © Paris.fr

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Dans les zones de circulation restreinte (ZCR) comme Paris par exemple, les automobilistes qui n'auront pas la vignette Crit'Air seront passibles d'une amende de 68 € à partir du 1er juillet 2017. C'est ce qu'indique notamment un décret publié au Journal officiel du 7 mai 2017.

Le site de commande des certificats qualité de l'air (ou « pastilles de couleur ») est ouvert à l'adresse www.certificat-air.gouv.fr . L'obtention de ce certificat implique de payer une redevance de 3,70 € auxquels s'ajoute le montant de l'acheminement par voie postale (ce qui correspond à un montant total de 4,18 €).

  À noter :

En plus de la démarche en ligne, une procédure de demande par voie écrite et de paiement par chèque bancaire ou postal est désormais opérationnelle. Une fois complété avec le chèque établi à l'ordre de l'« Imprimerie Nationale SA », le document de demande de certificat qualité de l'air [null - 151,95 Ko] doit être envoyé par voie postale à l'adresse suivante :

  • Service de délivrance des Certificats Qualité de l'Air
  • BP 50637
  • 59506 Douai Cedex

  À savoir :

Dans tous les cas, le délai d'obtention du certificat est d'environ une trentaine de jours. Dans l'attente de la réception du certificat, vous pouvez utiliser comme justificatif provisoire le coupon qui se trouve sur la facture.

24 juillet 2017

Implantation d'éoliennes terrestre

Implantation d'éolienne terrestre : rappel des règles applicables

Illustration 1Crédits : © Pixabay.com

Illustration 1 Éolienne

Dans une réponse ministérielle publiée le 13 mai 2017, la ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer rappelle que l'implantation d'éoliennes terrestres dont la hauteur du mât et de la nacelle au-dessus du sol est inférieure ou égale à 12 mètres, est dispensée de toute formalité au titre du code de l'urbanisme à condition d'être installées en dehors d'un secteur sauvegardé ou d'un site classé.

Toutefois, les travaux d'implantation doivent respecter les dispositions législatives et réglementaires relatives à l'utilisation des sols, à l'implantation, la destination, la nature, l'architecture, les dimensions et l'assainissement des constructions et à l'aménagement de leurs abords et ne pas être incompatibles avec une déclaration d'utilité publique.

Par conséquent, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent prévoir dans leur document d'urbanisme des règles opposables à l'implantation des éoliennes de moins de 12 mètres.

En cas de non de respect des règles fixées dans les documents d'urbanisme, le particulier encourt une amende allant de 1 200 € à 300 000 € selon la nature de l'infraction.

22 juillet 2017

Huile nourrissante après soleil à la noix de coco

HUILE NOURRISSANTE APRÈS-SOLEIL À LA NOIX DE COCO


Cette huile apaisante s'utilise après une exposition au soleil et permet de soulager les coups de soleil superficiels.

Ingrédients :

·         25 ml d'huile de noix de coco *

·         25 ml d'huile d'amande douce

·         une poignée de fleurs de lavande

 

1/ Dans un récipient désinfecté à l'alcool de pharmacie, déposez la lavande et recouvrez-la d'huile d'amande douce.

2/ laissez macérer au moins 15 jours en remuant le bocal de temps en temps (au soleil de préférence).

3/ Au bout de 15 jours, filtrez l'huile et ajoutez l'huile de noix de coco. Mélanger.

Bonus beauté : La lavande est la plante incontournable des soins de peau. Elle apaise les rougeurs et les brûlures et peut soigner certaines affections cutanées comme l'eczéma.

 
ZOOM sur la noix de coco :
 
La noix de coco ne sert pas qu’en cuisine, elle s’utilise aussi pour les soins de la peau et des cheveux grâce à son pouvoir nourrissant, adoucissant et calmant.
Elle apporte :
Antioxydants : vitamine A
Principales vitamines : C, B3, B5
Principaux minéraux / 100g de noix de coco sèche : 
Phosphore : 196 mg
Potassium : 646 mg
(Source : Table Ciqual 2013)
 

Recette tirée du livre de Natacha et Tatiana Thibault "30 aliments antioxydants pour des recettes gourmandes et cosmétiques", éd. Favre

 

21 juillet 2017

Voyageurs: alcool,cigarettes....dans quelles limites

Voyageurs : alcool, cigarettes... dans quelles limites ?

Illustration 1Crédits : © pixabay.com

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Vous partez bientôt au Mexique et vous souhaitez revenir en France avec quelques bouteilles d'alcool ? Vous avez acheté en Andorre plusieurs cartouches de cigarettes ? Attention, en matière d'alcool, de cigarettes et d'argent liquide, la douane fixe les limites de ce que peuvent apporter les voyageurs à leur retour en France.

Lorsque le voyageur est de retour d'un pays non membre de l'Union Européenne, il peut rapporter au maximum :

  • 1 cartouche de cigarettes (soit 10 paquets de 20 cigarettes) ;
  • 4 litres de vin ;
  • 1 litre d'alcool fort.

Lorsque le voyageur est de retour d'un pays membre de l'Union Européenne, il peut rapporter au maximum :

  • 4 cartouches de cigarettes  (soit 40 paquets de 20 cigarettes) ;
  • 90 litres de vin ;
  • 10 litres d'alcool.

Au-delà des quantités énumérées ci-dessus, le voyageur doit déclarer les marchandises achetées et payer les droits et taxes correspondants.

Le voyageur doit également déclarer :

  • toute somme supérieure à 10 000 € ;
  • les animaux de compagnie en provenance de pays membres de l'Union Européenne ou non.

Pour en savoir plus

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20 juillet 2017

Action en justice: la nécessaire validité de l'agrément des associations

Action en justice : la nécessaire validité de l'agrément des associations

Illustration 1Crédits : © pictarena - Fotolia.com

Illustration 1 Palais de justice

L'agrément d'une association de protection de l'environnement qui engage une action en justice doit être en cours de validité au jour des faits motivant l'assignation en justice et au jour de l'assignation. C'est ce qu'a rappelé la Cour de cassation le 23 mars 2017.

Les associations exerçant leurs activités dans le domaine de la protection de l'eau ou ayant pour objet la lutte contre les pollutions et les nuisances, et d'une manière générale œuvrant principalement pour la protection de l'environnement, peuvent faire l'objet d'un agrément.

Depuis le 29 décembre 2012, la durée de validité de l'agrément est fixée à 5 ans renouvelables. Avant cette date, elle était illimitée. La validité des agréments délivrés avant 1990 a expiré le 31 décembre 2012.

En l'espèce, la Fédération du Puy-de-Dôme pour la pêche et la protection du milieu aquatique a assigné, le 22 avril 2013, la société Lyonnaise des eaux en responsabilité du fait d'une pollution survenue le 23 août 2010.

La Fédération de pêche a obtenu un agrément le 18 juillet 1978, elle en a obtenu le renouvellement le 12 novembre 2012 pour une durée de 5 ans.

Ainsi, elle était bien titulaire d'un agrément valide au jour de la réalisation de l'éventuelle pollution, le 23 août 2010, et au jour de l'assignation en justice, le 22 avril 2013, et pouvait donc agir en justice.

Le rôle des Actualités est de signaler rapidement des mesures susceptibles de modifier ou préciser des droits et obligations. Ces brèves d’actualité rendent compte également des modifications apportées aux démarches pratiques pour exercer ces droits. La rédaction n'est pas à l'origine de ces décisions et son rôle n’est pas d’en discuter. Tous ces courts articles mentionnent les sources à consulter. Il convient de s'y reporter soit pour vérifier l'information, en cas de besoin, soit pour en savoir plus. Vous pouvez en revanche signaler à la rédaction de service-public.fr d'éventuelles coquilles ou erreurs présentes dans l’article : Écrire à la rédaction

 

19 juillet 2017

médicaments à base de codéine

Médicaments à base de codéine et autres dérivés de l'opium : sur ordonnance !

Illustration 1Crédits : © Pixabay.com

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Dans un communiqué du 12 juillet 2017, la ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé l'inscription de la codéine et d'autres dérivés de l'opium à la liste des médicaments disponibles uniquement sur ordonnance.

Tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l'éthylmorphine ou de la noscapine seront sur la liste des médicaments disponibles uniquement sur ordonnance. Par conséquent, dès la publication du texte réglementaire au Journal officiel, les patients devront être munis d'une ordonnance pour obtenir la délivrance d'un médicament à base de codéine ou d'un de ces principes actifs, la vente de ces médicaments sur les sites internet des pharmacies n'étant également plus autorisée.

  Rappel :

Cette décision fait suite à un certain nombre d'abus et d'usage détournés de ces médicaments chez les adolescents et les jeunes adultes (mode du purple drank, à base de codéine, d'antihistaminique et de soda).

Et aussi sur service-public.fr

17 juillet 2017

Etiquetage et restriction des nanomatériaux

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___________ Communiqué de presse - 17 juillet 2017 ___________

Etiquetage & restriction des nanomatériaux : après la discussion, place à l’action !

Dans une lettre ouverte au gouvernement, la société civile presse les pouvoirs publics de mieux informer et agir sur les risques sanitaires et environnementaux entraînés par la présence de nanomatériaux dans de nombreux produits de consommation courante.

___________

Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé le 13 juillet le renforcement des efforts français dans le domaine des nanotechnologies [1] conformément aux demandes des industriels [2], les ONG impliquées dans le groupe de travail national « étiquetage et restriction des nanomatériaux » [3] viennent d’envoyer une lettre ouverte au gouvernement demandant la mise en place urgente de mesures de précaution.

Nous sommes en effet tous exposés, le plus souvent sans le savoir, à toutes sortes de nanomatériaux présents dans des produits de beauté, vêtements, aliments, médicaments, détergents, etc. Or ces matériaux extrêmement petits [4], réactifs et très largement utilisés présentent des risques pour la santé et pour l’environnement qui suscitent des inquiétudes très fortes. L’INRA et l’ANSES viennent par exemple de confirmer le soupçon de cancérogénicité des nanoparticules de dioxyde de titane contenues dans de nombreux aliments, médicaments et dentifrices.

 

Les ONG demandent la mise en place immédiate de trois grandes catégories de mesures préconisées en vain depuis trop longtemps par les associations mais aussi par la communauté scientifique et les agences sanitaires :

  1. Interdire temporairement les nanoparticules de dioxyde de titane présentes dans le colorant E171 utilisé dans des confiseries, biscuits, sauces, plats préparés, médicaments et dentifrices, le temps de mettre sur pied une procédure plus générale d’autorisation de mise sur le marché des nanomatériaux en France
  2. Concernant l’information des consommateurs :
  • Veiller au respect de l’obligation européenne d’étiquetage pour les produits alimentaires, biocides et cosmétiques par des contrôlesdont les résultats doivent être rendus publics
  • Elargir l’obligation étiquetage [nano] aux autres biens de consommation en France, et promouvoir cette disposition également au niveau européen
  • Prévoir d’autres mesures d’information complémentaires à l’étiquetage, notamment la création d’une nouvelle rubrique « grand public » sur le site https://www.r-nano.fr
  1. Assurer une vraie traçabilité des nanomatériaux et des produits qui en contiennent, en améliorant le registre français des nanomatériaux R-nano

Structures signataires : Agir pour l’Environnement, Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies (Avicenn), Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS), Centre d'Information sur l'Environnement et d'Action pour la Santé (CIEAS), Center for International Environmental Law (CIEL), France nature environnement (FNE), Organisation générale des consommateurs de Meurthe-et-Moselle – Familles de France et Women Engage for a commun future (WECF)

Contacts presse :

___________________________________________________________________________________________

Notes et références :

[1] Cf. http://www.elysee.fr/assets/Uploads/Conseil-des-ministres-franco-allemand2.pdf

[2] Cf. http://www.lemonde.fr/economie/...un-milliard-d-euros-de-subventions-a-l-etat_5158970_3234.html

[3] Ce groupe de travail a été constitué en 2015 dans le cadre du Plan National Santé Environnement 3 ; il a été réuni cinq fois depuis par le ministère de l’environnement Cf. http://veillenanos.fr/...GtEtiqRestricNano

[4] 1 nanomètre = 1 milliardième de mètre, soit 10 000 fois plus petit qu’un grain de sel. Cf. http://veillenanos.fr/...Nanomateriaux

 

 

15 juillet 2017

action de groupe environnementale

Action de groupe en matière environnementale : quelles sont les associations compétentes ?

- Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1Crédits : © Jérôme Rommé - Fotolia.com

Illustration 1 Action de groupe

Les associations nationales de défense des consommateurs et les associations de défense des victimes de dommages corporels peuvent exercer, aux côtés des associations agréées pour la protection de l'environnement, l'action de groupe en matière environnementale.

L'action de groupe est une procédure de poursuite collective qui permet à des particuliers, victimes d'un même préjudice de la part d'un professionnel, de se regrouper et d'agir en justice. Les plaignants peuvent ainsi se défendre avec un seul dossier et un seul avocat.

En matière environnementale, l'action de groupe vise la réparation d'un préjudice direct ou indirect relatifs à la protection de la nature et de l'environnement, à l'amélioration du cadre de vie, à la protection de l'eau, de l'air, des sols, des sites et paysages, à l'urbanisme, à la pêche maritime, à la lutte contre les pollutions et les nuisances, à la sûreté nucléaire et la radioprotection.

Pour être agréées afin d'exercer l'action de groupe en matière environnementale, les associations de défense des consommateurs et les associations de défense des victimes de dommages corporels doivent justifier, à la date de la demande d'agrément, depuis 3 ans au moins :

  • d'une activité effective et publique au niveau départemental, régional ou national ;
  • d'une représentativité suffisante, au regard du cadre territorial de leur activité, attestée par le nombre de membres ;
  • de l'exercice d'une activité non lucrative et d'une gestion désintéressée ;
  • d'un fonctionnement conforme à ses statuts, présentant des garanties permettant l'information de ses membres et leur participation effective à sa gestion ;
  • de garanties de régularité en matière financière et comptable.

L'agrément est délivré dans un cadre départemental, régional ou national pour une durée de 5 ans, renouvelable.

10 juillet 2017

Pas de compléments alimentaires pendant la grossesse sans avis médical

Pas de compléments alimentaires pendant la grossesse sans avis médical

Pas de compléments alimentaires pendant la grossesse sans avis médical
 par ALEXANDRE (Stéphanie) revue le particulier

Prendre des compléments alimentaires pendant la grossesse sans l'avis d'un médecin comporte des risques tant pour la femme enceinte que pour l'enfant à naître, alerte l'Anses.

De plus en plus de femmes enceintes prennent des compléments alimentaires riches en vitamine D et en iode, réputés pour contribuer au bon développement du squelette du bébé. Pourtant, cette supplémentation peut s'avérer dangereuse pour la santé de la mère et de l'enfant à naître, notamment lorsqu'elle est prise en dehors d'un suivi médical, met en garde l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses). Cette alerte fait suite aux divers signalements d'effets indésirables liés à l'apport de vitamine D et d'iode par des compléments alimentaires justement destinés aux femmes enceintes.

Si l'analyse de ces signalements montre que les doses de vitamine D apportées par les compléments alimentaires "grossesse", à elles seules, ne sont pas susceptibles d'entraîner un excès de calcium chez une femme enceinte ou un foetus sain, elles  peuvent entraîner une hypersensibilité génétique à la vitamine D et donc une hypercalcémie (excès de calcium sanguin).

Concernant le supplément en iode, élément nécessaire au développement neurologique normal du nouveau-né et indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, l'Anses note qu'un apport excessif de cette substance pendant la grossesse augmente le risque de mauvais fonctionnement de la thyroïde (hypothyroïdie, hyperthyroïdie) ou de goitre chez le nouveau-né.

Un avis du médecin est préférable

L'Anses rappelle aux femmes enceintes de ne pas consommer de compléments alimentaires sans l'avis d'un médecin et leur recommande de signaler à un professionnel de santé la prise de tout produit (médicament ou complément alimentaire), qu'il soit délivré sur prescription ou pris en automédication.

Stéphanie Alexandre

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